C’est un peu plus d’un an après avoir commencé à pratiquer le yoga que j’ai entendu parler de l’acroyoga. Ayant déjà ce penchant dans ma pratique, à vouloir relever des défis et accéder à des postures de plus en plus avancées, c’est d’abord cet aspect de dépassement de soi qui m’a irrésistiblement attiré vers l’acro. Sans contredit, cette pratique me porte sans cesse à repousser mes limites, me stimulant à développer une meilleure condition physique, et a un impact positif notable sur ma confiance en moi et ma motivation. Il va de soi que, comme avec le yoga traditionnel, les répercussions positives de cette discipline se font sentir dans ma vie personnelle, « hors du tapis » !!!
Mais voilà que bien au-delà de mes attentes (comblées), j’ai vite réalisé que certains aspects de la pratique à deux nécessitent un travail d’ouverture, d’honnêteté, de lâcher-prise, de patience, et par-dessus tout, un apprentissage d’une meilleure communication. En effet, en acroyoga, comme dans la vie, la résolution de problèmes passe par une volonté commune d’en trouver les causes sans jeter de blâme sur l’autre, et par la démonstration du désir et de l’effort conjoint pour trouver les solutions. S’engager dans cette voie devient alors une occasion de travailler sur soi, autant au niveau de l’écoute que de l’expression, qui se doit d’être à la fois concise et non violente pour porter fruit. On y développe sa sensibilité. De par cet aspect de la discipline, l’acroyoga porte l’idée d’une société plus conciliante et collaborative.
Et plus encore, Il émane de ce milieu un esprit de communauté, de support et de partage, avec ce petit quelque chose de festif, ou tout le monde semble avoir envie d’aider, d’apprendre sans cesse les uns des autres, et de vouloir l’épanouissement non seulement individuel, mais de tous.
La communauté d’Acroyoga Québec forme véritablement une petite famille qui est prête à grandir !!!